Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Parodie d’ouverture (editorial de liberté dz du 26/04/2011)

Publié par The Algerian Speaker sur 26 Avril 2011, 06:26am

Catégories : #Editos : let's go

Algerian speaker qui a mal à son pays

 

L'editorial de liberté dz :

Réformes ou pas, nos médias lourds sont donc loin du compte. Par conséquent, ils cèdent du terrain aux chaînes satellitaires étrangères, sans pour autant réussir à occulter la réalité du pays, déclinée au quotidien, par le son et par l’image, et dans plusieurs langues.

À l’heure où les ressorts du changement politique se mettent en action et au moment, tout au moins, où le chantier des “réformes” annoncées est déclaré ouvert, le débat contradictoire est incontournable, et tout débat ne peut prétendre au minimum requis de sérieux et de crédibilité que s’il est public et de la plus grande transparence. C’est bien pour cela que la gestion des médias lourds reprend sa place parmi les préoccupations majeures du moment.
Vieille revendication de l’opposition mais aussi des intellectuels, des journalistes et des artistes, l’ouverture de l’audiovisuel est plus que jamais un besoin en Algérie. Mais il semble que tous ne parlent pas de la même ouverture. Le gouvernement entend répondre “positivement” à cette demande en permettant enfin aux voix de l’opposition de s’exprimer sur les ondes de la radio et sur les plateaux de la télévision publique. De leur côté, et en guise de suite donnée aux instructions officielles, la radio et la télé agissent comme une sorte de conseil de l’audiovisuel en période de campagne électorale. Elles accordent des tranches horaires égales aux différents acteurs de la scène politique sans distinction, pour la diffusion d’émissions préalablement enregistrées.
Quant à la couverture des activités des partis d’opposition et des syndicats autonomes ou encore la médiatisation de leurs initiatives ou propositions, la radio et l’ENTV n’en ont pas encore reçu l’instruction. Or, c’est bien par cela que commence la véritable ouverture, celle qui permettrait aux rédactions de ces médias de faire leur travail d’information, dans le respect des règles professionnelles et de l’éthique journalistique. Cela passe à la fois par une amélioration de la maîtrise des techniques modernes de l’audiovisuel et par l’implication directe des collectifs rédactionnels quant au choix et au traitement des informations. Cela passe aussi par la levée des obstacles politiques et juridiques qui empêchent, qui, aujourd’hui encore, interdisent toute initiative privée dans ce domaine. Réformes ou pas, nos médias lourds sont donc loin du compte.
Par conséquent, ils cèdent du terrain aux chaînes satellitaires étrangères, sans pour autant réussir à occulter la réalité du pays, déclinée au quotidien, par le son et par l’image, et dans plusieurs langues, depuis Qatar, Londres, Paris, Rabat ou même, depuis peu, Bagdad. Sans parler de YouTube, facebook et Twitter grâce auxquels chaque Algérien est aujourd’hui un “reporter” pouvant diffuser article, photo et vidéo dans le monde entier.

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